Journal intime de votre chose
(période février 2014)
Dans une semaine précisément, je serai au pied de ma propriétaire, sublime déesse où il fait si bon être sous son ombre voluptueuse, Mademoiselle Angie. J’ai hâte et il m’arrive, déjà, d’en rêver. Mais, être à genoux et à nu, sentir l’odeur sucrée de sa peau se mérite. Me voilà donc à une semaine du bonheur, et je dois me préparer, en bon esclave que je suis. En accord avec Mademoiselle Angie, voici le récit de cette semaine. Tout est absolument véridique.
Jeudi.
Mademoiselle Angie me fait part de son souhait pour que son soumis porte un Cockring et cela, durant presque toute la période. Le Cokring est anneau en métal qui enserre le canal pelvien sous les bourses du pénis. Je me précipite vers le quartier Pigalle pour en faire l’achat.
J’entre donc dans un sex-shop, le plus grand de tous. Il est en lumière de néons rouges, de couleurs chaudes, de merveilleuses créatures nues s’exhibent au mur, par le biais de tableaux parfois fétichistes, et sur les boites dans lesquels se trouvent tous les jeux plastiques à piles et autres instruments de cuir. Des couples, se tenant la main, font leurs emplettes comme au supermarché et des hommes seuls font semblant de choisir des cadeaux pour leurs compagnes qui, certainement, n’existent pas.
Je connais cet endroit. La semaine auparavant, j’y avais déjà fait l’acquisition d’un Rosebud (à la demande de ma propriétaire) et de pinces à tétons (pour mon plaisir propre.). D’ailleurs, je porte le Rosebud à ce moment précis.
Une serveuse, souriante et professionnelle, me propose ses services. Elle est jolie dans sa jupe courte et son pull léger qui couvre à peine sa poitrine opulente. Elle est jolie certes, mais aucune femme n’est aussi sublime que ma propriétaire.
C’est dans une vitrine ou, après moult questions pratiques à la vendeuse, je trouve mon Cockring. Il est en acier épais et de forme ovoïde. Je l’ai tout de suite aimé.
Je paie, puis m’enfuis pour ma demeure. Je roule en deux roues. Il est évident que mon Rosebud fait bon ménage avec ma moto. Surtout, qu’une boule vibrante dans son intérieur ne cesse de gigoter dés que mon intérieur subit les aléas du macadam.
Dés ma porte d’entrée close, je me mets à nu et tente de glisser mes bourses et ma tige dans cet anneau. Peine perdue. J’ai peur que le Cockring soit trop petit…
Dimanche
Durant le Week-End, ce Cockring m’a obsédé. Puis, j’ai eu la solution. Elle est bête comme un homme peut l’être : il suffit d’un peu de savon.
Dés mon retour chez moi, j’essaye. Mon sexe glisse sans trop de difficulté. Je tente de l’ôter et le voilà qui se détache de moi. Satisfait, je le remets en position. Je suis aussitôt subjugué par la vision de mon pénis séparé de mon corps par cet anneau d’argent. Et, même, si mon sexe boudine un peu, je le trouve plus beau encore. Bien sur, je bande aussitôt et le voilà qui durcit avec la teinte rosée de la strangulation. L’étau me serre et m’offre un peu de souffrance. Mais, j’aime cette sensation. En admirant l’anneau, je trouve qu’il ressemble à une alliance. Philosophiquement parlant, j’ai l’impression que tous les hommes mariés devraient porter leurs alliances à cet endroit précis. Le mariage est aussi symbole de fidélité. Il y aurait donc légitimité à ce que les épouses exigent le port du Cockring, non ?
Je m’empare de mon vélo de course pour deux heures de sport. Sur ma selle et malgré le parcours bucolique agréable, je ne pense qu’à Mademoiselle Angie. Je rêve à sa plastique superbe, son sourire de Joconde, sa voix si douce avec ses mots parfois si durs. D’ailleurs, J’entends parfois le bruit de ses talons, dans mon imaginaire compulsif et malgré le capharnaüm de la circulation. Je ressens toutes les émotions que Maîtresse sait m’offrir et je sais, par le biais de l’anneau, que mon sexe lui appartient pour ces cinq prochains jours.
De retour chez moi, le Rosebud reprend sa place et les pinces plissent mes seins pour une heure de ménage. Puis, après le dîner et la lecture d’un des livres que Mademoiselle Angie m’a conseillé, je me couche.
Durant la nuit, mes érections nocturnes me réveillent car l’anneau brûle un peu le contour de ma peau. Au lendemain, je constate un liseré rose et bleu qui cercle mon pénis.
Quant à moi, mon désir est monté d’un cran. Ce fameux cran-là qui amène le soumis à devenir soumis dans son intégralité de corps et d’esprit.
Lundi.
Je vais toujours au travail en vélo. Là encore, le Rosebud fait assez bon ménage avec mon deux roues sans moteur. Je ne quitterai ni le Cockring, ni le Rosebud de la journée. Comme cela est curieux de vivre une vie professionnelle normale tout en ayant des objets insérés en vous. Chaque mouvement, chaque geste me ramène, comme un lien indéfectible, à ma propriétaire. Parfois j’oublie ce que je suis (un esclave possédé et heureux) mais c’est rarissime. Le simple fait d’être assis est le Rosebud m’hurle de me souvenir à qui j’appartiens. Pas de court répit. Toute ma vie quotidienne se transforme en pulsion de soumission. Et cet anneau qui fait partie de moi désormais. Il ne me quitte plus. Je ne veux pas qu’il me quitte. Il est mon idéal de vie.
Aux toilettes, je quitte mon Rosebud pour des besoins fort naturels. Ce qui est liquéfié dessus est des plus dégoûtant. Je le nettoie alors sans être vu par mes collègues, prés du lavabo, pour me l’enfouir aussitôt.
Je ne suis plus moi. Tout mon être, mon âme ne résonnent plus avec mon identité. Je ne suis plus que la chose de ma propriétaire. Je suis comme en transe. J’écris à Maîtresse pour la remercier d’être si à l’écoute, tout en lui quémandant d’autres exigences. Divine Maîtresse répond sans hésitation : Passer 45 minutes à genoux ou à quatre pattes tous les soirs, jusqu’à ma venue à ses pieds. Alors, je ne pense plus qu’à une seule chose sur mon lieu de travail : rentrer chez moi et obéir…
Après un court passage chez le pharmacien et l’application méticuleuse de l’eau tiède dans mon sphincter par la poire de lavement, je règle mon réveil à 45 minutes plus tard, puis j’éteins toute lumière, me dirige dans un angle de ma table. Une pince accroche un sein, je place la chaîne autour du pied de table et pince l’autre tétons avec l’autre pince. Une ceinture fera office de collier. Je la lace au même pied de table, très serrés. le Rosebud est englouti. Les mains sont dans le dos. Et c’est le silence.
Mons sexe brûle déjà, il se macule très vite du liquide séminal que je sécrète abondamment lorsque je suis soumis. J’aime à tirer sur la chaîne pour que mes tétons s’étire. Cette souffrance déploie en moi des ondes de désirs violents. Je râle. Voilà quelques minutes que je suis en position et je suis déjà prêt à me branler pour jouir…Je dois me ressaisir. Et Mademoiselle Angie apparaît. Elle me scrute, juge mon comportement.
-« 45 minutes ? Tu ne tiendras pas petite pute. » pourrait elle me dire si elle était là, et qu’elle me dit puisque dans ma folie fantasmagorique, elle l’est.
Alors, je déploie un trésor de patience. J’entre en hypnose. J’entends quelques voisins déambuler dans le couloir. Ils vivent alors que ma vie est suspendue à l’ordre de Maîtresse, accrochée à un pied de table. Parfois, je tire encore sur la chaîne pour que les bouffées de chaleur me submergent. Mon liquide séminal se détache de mon gland pour, en de longues lianes gluantes, se coller au parquet. Je rêve éveillé, les yeux clos dans ce silence nocturne ou tout n’est que seconde. Je suis un meuble comme tous les meubles qui sont chez moi. Je ne suis plus moi mais un corps nu et en attente. Et les secondes passent dans une lenteur assourdissante. Je ne suis plus maître de mes pensées qui se chevauchent les unes sur les autres. Je ne contrôle plus rien. Mes genoux me font mal, mes chevilles aussi. En tirant sur la chaîne, je décroche les pinces sur mes seins. Je râle. Et, après les avoir remis sur mes tétons, je me mets à quatre pattes. Le pan de la ceinture effleure le sol. cette vision m’excite. Je colle ma joue au sol. J’écarte mes cuisses pour que Mademoiselle Angie admire le faux rubis qui orne le centre de mes fesses. Et, j’attends à nouveau. Je me branle un peu puis un peu plus fort. Mais je cesse car le temps n’est pas écoulé.
C’est horrible et c’est merveilleux.
Et l’alarme sonne. Il me suffira de quelques secondes pour jouir avec abondance.
Pourtant, là, je me hais. Je retire tout comme pour ôter cette peau de soumis qui me fait si honte.
Pourquoi suis-je ainsi ?
Pourquoi ce besoin pervers ?
Pourquoi ce besoin d’appartenir à une déesse alors qu’elle n’est pas présente ?
Pourquoi aimer est tant synonyme d’humiliation ?
Je me lave et je quitte ma demeure.
Dans la nuit, je me réveille en sueur. Je suis en manque et je sais ce qui me manque. Dans la salle de bain, je prends un peu de savon et glisse mon sexe dans l’anneau. Cela va bien mieux et ma nuit fut belle, sans érection nocturne.
Mardi.
Le Cockring ne me quitte plus.
Je me pourfends du Rosebud, vers 18h.
J’entame la rédaction de ce journal. Et j’écris mes sensations des trois premiers jours.
Maîtresse me contacte par mail et exige que je lui envoie un SMS après mes nouvelles 45 minutes, afin de connaître à chaud mon ressenti.
Là, je vais donc me lever et prendre la position pour 45 nouvelles minutes. Les pinces m’attendent. J’ai choisi un autre lieu…
Les 45 minutes sont passées, mais si différemment d’hier. D’abord parce que le désir sexuel ne m’a pas submergé. Ensuite parce que la nuit et le silence sont devenu mes compagnons de fortune à présent. Enfin parce que mes tétons m’ont fait horriblement souffrir. J’ai même senti les pulsations de mon cœur sous les pinces. Je n’étais plus que des seins en souffrance. Je crois les avoir trop pincés ces derniers temps, ils sont devenus si sensibles.
Et il y a eu, surtout, cette sérénité, cette béatitude du froid sur mon corps (Je n’ai pas mis le chauffage). Le monde était autour de moi et j’étais hors du monde. Je souriais bêtement à chaque pensée qui me rapprocher de ma propriétaire. Pensées avec lesquels j’oubliais la douleur. Mon regard nageait dans nuit où, parfois, comme nuages blanchâtres, la pénombre s’emparait des objets autour de moi et de l’objet que je suis. De moi, je ne voyais que le métal des pinces et l’anneau. Le reste n’était que forme informe d’un corps grelottant.
Et j’ai attendu sans la moindre impatience. J’ai attendu que l’alarme sonne seulement et si mes tétons ne m’avaient pas fait autant souffrir, j’aurais tenu encore la position à quatre pattes quelques minutes encore, par pur plaisir de n’être qu’un corps qui ressent la possession.
D’ailleurs, j’ai eu du mal à quitter le Rosebud et j’ai eu du mal à me vêtir. On ne quitte pas un rêve et retourner à la vie sans amertume. D’ailleurs, j’ai dormi avec tous les instruments qui résument si bien ma soumission. .. Avec un peu chauffage dans la chambre tout de même.
Mercredi
J’ai dormi une nouvelle fois avec l’anneau. La strangulation fut particulièrement violente et des picotements rouges sont apparus, tout en cercle… Je me nettoie au mieux, masse avec de l’onguent la partie sensible. Maîtresse aime tant jouer avec. Comment va-t-elle faire, si, déjà, tout est douloureux. Malgré cela, je conserve le Cockring et je m’engloutis, une nouvelle fois le Rosebud dans les fesses.
Au travail, je ne cesse de retirer et d’entrer ce gland anal. Pour besoins naturels parfois, ou parce que la position assise me procure souffrance autour de ma fleur d’anus. Et, lorsque la douleur disparaît un peu, je me l’enfourne aussitôt. Le mettre n’est pas une difficulté en soi, mais l’opération n’est pas à l’identique lorsque je le retire. C’est par un grand coup sec que j’opère et la violence du geste me procure une meurtrissure qui n’a rien d’agréable. Je suis novice et je ne sais toujours pas quel est le geste approprié pour cette manœuvre. Peut être que ma propriétaire me le montrera demain ?
Demain…
Je suis à un jour du pays merveilleux.
A vingt quatre heures de la plénitude et des pieds de Maîtresse.
Après mon message matinal à ma déesse, celle-ci répond en exigeant que ma pose de 45mn passe à 60mn. Je bande avec fulgurance, l’anneau me brûle. J’entre définitivement dans un état second. Elle écrit aussi que j’évolue vite et qu’elle en est satisfaite.
C’est à ce moment précis que tout bascule. Il y avait encore cinq minutes le Cockring et le Rosebud faisait parti de moi. Maintenant je ne suis plus qu’anneau et Rosebud. Lorsque je marche, je ne suis plus que boule vibrante. Lorsque que je m’assois, je ne suis plus que l’alliance qui se positionne, autour de ma tige, comme bon lui semble…
Mon sexe déglutit son liquide séminal avec outrance. Je ne me touche pas. Je ne me suis plus masturber depuis la dernière fois. J’aimerais jouir en abondance avec le vibreur de Maîtresse demain, si Maîtresse a le désir de me faire éjaculer en sa présence.
J’ose écrire à ma superbe Maîtresse un SMS qui narre mon état second. Je m’en veux de la harceler ainsi. Elle a certainement d’autres chiens à fouetter. Mais, je n’y peux rien, elle me manque d’être trop présente dans mon esprit. Pas un seul instant de mon existence se passe sans que je ne la sublime. Elle est si juste, si belle, si douce et si dure. Et, je l’aime passionnément même si je sais que cet adoration ne sera que contemplative.
18h,
je quitte mon lieu de travail. Un problème mécanique sur mon deux roues m’oblige à patienter au garage. Je souhaite être beau pour ma Maîtresse.
19h30,
dans un centre commercial, je me procure un pantalon que je trouve très beau ; j’achète aussi « Déclaration » de chez « Cartier ». Je veux être beau et sentir bon.
21h,
Je me lave consciencieusement avec une crème qui rend la peau douce. Je termine mon rasage intégral. Tout mon buste, mon sexe devient ceux d’un soumis à Maîtresse qui les préfère imberbes.. Je me badigeonne d’onguent à nouveau. Je me nettoie méticuleusement le sphincter.
Dans le miroir, je me trouve bien. Je me caresse. Mon buste, pourtant, n’est pas assez musclé. Je me promets que, pour ma prochaine visite chez Maîtresse, j’aurais pris des formes d’homme plus adéquat. Je me promets des séances de musculation intensive durant les deux prochains mois, en plus de ma pratique quotidienne du vélo. Je suis assez content aussi d’avoir perdu du poids. Depuis une semaine, je ne mange assez peu pour être présentable devant Maîtresse. Et, bien qu’il y ait quelques pommes d’amour, je crois que ma nudité conviendra assez à Maîtresse. C’est incroyable comme l’absence de poils nous jette à la lumière ces petits tracas corporels tel que les bourrelets et autres imperfections.
21h45
J’ai replacé le Rosebud à sa place ainsi que le Cockring. J’ai retrouvé le coin de mon appartement ou je fais prière à Maîtresse. J’intègre une alarme pour une heure de temps, puis je pose le téléphone loin de moi pour ne pas être tenter de regarder l’heure. J’accroche les pinces à mes tétons. Je prends la pose à genoux. La nuit et le silence sont, à nouveau, mes amis.
Toutefois, les pinces se séparent de moi très vite. J’ai du mettre trop de crème et d’onguent. Mon corps est trop glissant. Je tente de les mettre et de les remettre encore, peine perdue.
Toutefois, mon sexe imberbe brûle au contact de l’anneau. C’est chaud et même un peu urticant. L’onguent, c’est encore et toujours l’onguent.
Après quelques instants (je ne sais combien de temps cela va de soit), j’arrive à faire tenir les pinces. Mais toutes ces problématiques m’ont donné à bouger, à me mouvoir autrement que dans mes trois positions de cérémonie.
Quand tout rentre dans l’ordre, je me pose à quatre pattes et sur les avants bras pour ne plus y bouger. J’écarte les fesses dans sa plus forte ouverture. Maîtresse dans son mail m’a demandé de ressentir son regard posé sur moi, sa surveillance et sa bienveillance aussi. Alors, j’offre à la vue de ma propriétaire le Rosebud profondément enfoui.
Le temps est suspendu pour la troisième fois. Un temps qui nous appartient, Maîtresse. Un temps que j’aime ressentir, qui me pénètre, qui m’hypnotise, qui m’offre de l’amour aussi. Les pensées sont monomaniaques : Maîtresse. Maîtresse. Maîtresse.
Son regard si profond, si bien heureux, sa bouche rose, son corps sculptural, ses mains si câlines parfois et si intimes surtout, ses mains qui fouettent, qui pénètrent là ou nul n’est allé, qui d’un seul mouvement obtient ce que nul n’obtient.
…Maîtresse qui prend tant de temps pour me guider, me conduire, m’apprendre…Maîtresse dont je suis l’esclave, je crois pour toujours…
L’hypnose à ma Maîtresse n’a pas pris conscience de ma douleur aux seins. Maîtresse disparaît dés que mon cœur bat dans mes tétons. La violence est intolérable, mes bouts de seins devenus trop sensible par ses pincements longs et quotidiens. Je ne sais que faire. Les retirer alors l’alarme n’a pas sonné ? Les garder alors que je vacille de brûlure ? Je les ôte et je crois que les voisins l’ont attendu par mon cri... C’est au tour du Cockring trop urticant. Mais lui demeurera jusqu’au bout. Je reprends position mais Maîtresse est partie. Je tente en vain de la retrouver, de la chercher dans mon esprit mais c’est en vain. Je n’attends plus que l’alarme. Elle sonnera bien après….
22h45
Il n’empêche, à la sonnerie, je ne me redresse pas tout de suite. Je suis si bien rampant au sol. C’est là que j’existe pleinement.. rampant au sol. Et puis je suis si fier d’avoir obéit à tous les ordres de ma Maîtresse et ce durant toute la semaine.
Toutefois, je retire le Cockring et le Rosebud pour aller dormir. La plaque rouge qui cerne mon sexe n’est pas beau. Je veux être beau pour adorer ma Maîtresse. Je donnerais donc du répit à mon corps. Dans le lit, je m’endors le sexe plein de bave.
Jeudi
Il est 7h.
Le jour divin est arrivé.
J’ai conscience que je suis nu depuis 21h. Je pourrais être nu toute une vie si Maîtresse l’exigeait. Je fais tout de suite un peu de ménage. Je mange légèrement. J’imagine que Maîtresse me contactera en fin de matinée.
7h45.
Maîtresse est merveilleuse.
Un SMS vient d’arriver.
C’est elle.
« Bonjour ma chose
j’attends un compte rendu sur ta soirée et ta nuit.
Tu as jusqu’à 10h pour me l’envoyer bien écrit. »
« Ma chose ». Maîtresse a trouvé mon nom de soumis. Il me va bien, il me convient parfaitement. Je l’aime ce nom. J’allume mon ordinateur et j’écris. Je ne me suis pas lavé. Je n’ai pas Internet chez moi.
Il est 9h.
J’ai terminé mon compte rendu. Vous êtes en train de le lire, lecteurs du site de Mademoiselle Angie. Il est temps que je me prépare. Les portes du paradis sont à quelques encablures…
Voilà presque trois semaines que cette journée sublime s’est déroulée.
Durant la première semaine, j’étais apaisé d’avoir senti la peau douce et nacrée de Maîtresse, d’avoir partagé une journée entière à ses pieds, dans ce possible merveilleux de la conversation, de l’échange et de la domination féminine.
Lors de la seconde semaine, le manque m’a submergé un matin de pluie. Cela faisait quelques jours que ce besoin s’immisçait déjà insidieusement dans mes pensées d’homme docile. Par mail, Maîtresse me demandait d’attendre encore avant de reporter mes différents apparats.
« J’ai envie de savoir que ton envie devient incontournable, inéluctable, inévitable… » m’avez-vous écrit.
Puis, quand deux jours après, parce que trop de bouffées violentes sont en moi, je vous annonce avoir remis mon Cockring :
« Cela n’a pas été très long.. »
Est-ce de la déception ou, bien au contraire de la satisfaction ? Je ne saurais dire… Il n’empêche que je porte mon Cockring depuis quatre jours, et je ne m’imagine plus sans. Ce sexe appartient à Divine Maîtresse. Voilà le symbole de cet anneau. Il est, donc, fort logique qu’une ceinture de chasteté le remplace. Mais cela est une autre histoire…
Revenons à ce jeudi sublime…
N’ayant pas de ressource Internet chez moi, je cours sur mon lieu de travail pour faire parvenir mon texte à Maîtresse. Il est moins deux de dix heures. Je m’empresse, commets l’impair du mot de passe incorrect, recommence et n’arrive plus à copier mon texte de ma clé USB à la boite mail. J’enrage, j’envoie enfin…j’attends.
Divine Maîtresse m’avait envoyé un mail la veille au soir que je n’ai pu lire.
« Pour ce soir, j’aimerai que tu passes 30mn à genoux les mains dans le dos avec les pinces bien ajustées sur les tétons ensuite les 30 mn suivantes à 4 pattes le cul bien ouvert. Prends une jolie pose offerte comme tu sauras t’offrir demain.
Dors à même le sol cette nuit pour te préparer à la cave »
J’enrage de n’avoir pu obéir. Je l’aurais fait avec bonheur…
10h15.
SMS de Maîtresse, me demandant une liste de courses à pourvoir puis mon heure d’arrivée.
Je glisse sur ma moto et file sur le périphérique. Le Rosebud écrase mon anus sur le siége. Les pinces sur mes seins, sous mon blouson de moto, étirent mes tétons vers le bas. Je souffre sur tout le trajet. Il pleut encore.
J’arrive au supermarché où Maîtresse doit avoir ses habitudes. J’aime être dans ce lieu qui connaît ma déesse. Je me sens chez moi car elle est chez elle. Puis je me rends chez un traiteur pour une spécialité qu’elle exige et que je ne connais pas. Je fais la queue et profite pleinement de ce moment de grâce avant les épreuves, je profite de ce lieu chaud où Maîtresse vient. J’envoie un SMS lui demandant de nouvelles exigences.
« Je t’attends »
Et je prends l’ascenseur. Cet ascenseur que tous ses soumis connaissent, où tous ses soumis, comme moi, sentent la joie profonde qui les inondent. La porte est ouverte. J’entre.
Maîtresse sera cavalière aujourd’hui.
Dans des bottes en daim, une tenue de lady anglaise prête pour la chasse à courre, elle est toujours aussi splendide. Je lui baise la main qu’elle me tend puis me demande d’aller promener sa chienne dans le square d’à coté…Une heure suffira pour que se détende son beau toutou.
-« Elle écoute tous les ordres. Tu n’auras aucun souci. Elle est bien dressée comme tous les chiens qui sont à moi. » Me sourit elle. « Il pleut, je n’ai pas envie d’être mouillé. »
Je pars donc pour le square. Je m’étais apprêté ; mes chaussures bien cirées ; mon pantalon neuf. Je reviendrais aussi mouillé que la chienne de Maîtresse, aussi crotté et aussi boueux aux emmanchures. Maîtresse n’en a cure de mon apparat. Je suis un chien aussi chienne que sa chienne. Et durant cette heure passée sous la pluie et le froid, j’ai compris qu’au yeux de ma propriétaire sa chienne avait plus d’intérêt que moi, sa chose.
Et c’est pourquoi j’aime Maîtresse.
J’ai, d’ailleurs, passé un agréable moment avec la chienne de Maîtresse. L’animal est d’une gentillesse douce, d’une écoute grande et d’une intelligence rare…J’ai eu l’impression qu’on se comprenait tous les deux.
-« Tu sais ce qu’il te reste à faire, ma chose ! » murmure Maîtresse à mon retour.
Je me précipite donc dans sa salle de bain, me déshabille (les pinces me font souffrir durant l’enlèvement de mon blouson et de ma chemise. Puis je m’agenouille, face à l’entrée, les mains dans le cou, les cuisses écartées…
-« Vérifions tout ça. » dit elle lorsque je vois apparaître ses bottes dans mon champ de vision.
Elle caresse d’abord le torse de sa chose, satisfaite, je crois, du rasage. Puis ôte les pinces de mes tétons. J’aurais dû hurler de douleur mais ce n’est pas le cas. Je souris béatement car les doigts de Maîtresse me caresse, titille mes tétons plissés pour mon plus grand bonheur. Un seul contact physique de sa part et je me noie dans le torride d’un océan de chaleur. Cet instant-là ressemble à l’éternité. Ensuite, elle inspecte le Cockring, agite mon sexe qui ne réclamait que cela depuis des jours.
-« c’est vrai que c’est un peu rose autour de ton sexe, mais bon, n’exagérons rien tout de même. »
Puis, en poussant le haut de mon crâne vers le sol, Maîtresse exige : .
-« Ecarte tes cuisses, le cul bien ouvert, offre le à ta Maîtresse. »
Je reçois mes premières claques qui rougissent aussitôt mon fessier.
-« Ce n’est pas un rubis ! Un rubis, c’est rouge ! Ton Cockring est d’une pierre transparente ! Comment oses tu prendre des mots pour d’autres. Comment oses tu être aussi peu précis ! »
-« pardon, Maîtresse. »
-« Et c’est quoi ça ? » hurle Maîtresse en tirant sur des poils accrochés à mon postérieur. « Tu oses me dire que tu es imberbe ? Alors, c’est quoi ça et ça ? Tu les sens bien ces poils que tu as soi-disant rasés ? »
-« Pardon Maîtresse ! »
-« Pardon, pardon ! Ah ! « pardon », ça tu sais le dire, mais “obéir”, tu ne le sais pas! File dans la baignoire et je ne veux voir que ton cul ! »
Je me précipite. Il y a d’abord l’eau froide qui jaillit sur l’ensemble de mon corps. Puis, Maîtresse rase le restant des poils qui demeuraient sur moi.
-« Voilà. Tu vois, c’est mieux. Je suis obligé de tout faire pour être satisfaite ! »
Je me promets que dorénavant j’irais dans un salon esthétique. Puis l’eau froide jaillit une nouvelle fois. Je grelotte. J’aime ça. Maîtresse clôture son inspection en jouant de mon Rosebud, le pénétrant, le tournoyant, le sortant légèrement pour voir l’anus se mouvoir en suivant ses mouvements. Je grelotte toujours et je sèche en même temps.
-« Enfin, ce n’est pas si mal pour un soumis novice comme toi. »
Je sors de la baignoire. Face à moi qui suis de nouveau à genoux, Maîtresse m’enserre le cou d’un collier de cuir et d’une laisse qui pendouille devant moi. C’est un cérémonial magnifique, comme l’intronisation de l’esclave à servir sa Reine. Puis, vient ensuite des bracelets de cuir qui serrent mes poignets et mes chevilles. Des mousquetons de taille moyenne se balancent à chaque extrémité.
Maîtresse tire sur la laisse et je la suis, marchant sur mes genoux et les avant bras pour que les mousquetons ne tambourinent pas sur le parquet.
-« Monte, le cul toujours bien ouvert. D’ailleurs je n’ai plus à te le dire, ton cul doit être toujours bien ouvert, compris ? »
-« Oui Maîtresse. »
Et c’est les lanières d’un fouet qui chantent sur mes fesses sans discontinuer. Je souffre et j’aime. Je les espère sur mon dos, mon sexe ballant, mes cuisses mais seul mon cul a le privilège des miaulements du chat à neuf queues.
Divine Maîtresse me quitte ensuite et va chercher quelque chose sur le balcon. Elle revient en riant :
-« J’adore ça ! »
Elle frotte mon sexe, le prends dans sa paume sans ménagement avec les orties qui poussent au delà de la fenêtre. Rien n’est épargné sur mes parties génitales brûlantes. La plante urticante se ballade partout, agrippe chaque recoin de mes bourses, ma tige, mon gland…J’hurle de douleur ! Vocifère de « Pitié ! », me cabre en soubresaut violent mais rien n’y fait…Maîtresse veut que l’urticant de sa plante soit utilisé jusqu’à froisser les feuilles.
Je ne ressens plus que le mordant de ses petites plantes.
Nous irons ensuite dans la cuisine de Maîtresse, toujours la suivant comme la chienne en chaleur que je suis. Une assiette est au milieu de la pièce. Maîtresse a pensé à mon déjeuner. Il y a du vert, de l’orange et du blanc. Avec mon nez, je déplace un morceau que je ne reconnais pas. Maîtresse exige que je détermine ce que je mange. Je remarque le bout de la truffe de la chienne de Maîtresse qui sort de la chatière. Car il y a une porte dans sa cuisine. Intérieurement, je m’amuse :
-« Tu vois, tout à l’heure je te promenais, jolie petite chienne, et maintenant me voici exactement à ta place mais, moi, je suis un chien que l’on dresse. »
Ce sont des peaux de légumes. L’acidité de ses raclures me donne des relents. Je reconnais de la carotte. J’ai du mal à avaler. Cela forme des boules sous mon palais. Pour m’empêcher d’utiliser mes mains, Maîtresse me les écrase sous ses bottes. Je ne reconnais pas les autres légumes. J’espère que Maîtresse me permettra de ne pas tout manger mais, pour elle, il en ai hors de question. Alors, je mange au plus vite mais je n’arrive pas à avaler. Les peaux sont si dures, si acides. La boule dans ma bouche grossit. Et Divine Maîtresse qui me raille et me harcèle pour savoir quels sont les autres légumes. Je cherche tout en essayant d’avaler. Puis, j’avale et le goût arrive…Mon empressement cesse. En fait, j’ai faim et je mange. Je reconnais le navet. Mais le dernier, je n’arrive pas. Ce sont de longues tiges si malaisées à mettre en bouche. Maîtresse m’aide à reconnaître.
-« C’est du fe… »
-« Du fenouil, Maîtresse. »
-« Il était temps, et lèche bien l’assiette…je la veux propre. »
Et, par sussions et grands coups de langue, elle l’est.
J’en suis fier.
Toujours les bottes de Maîtresse dans mon champ de vision lorsqu’elle me tire, une nouvelle fois, vers la salle de bain. Là, mes pinces plissent à nouveau les tétons et je m’habille d’un survêtement ample, qui cache les bracelets, le collier et la laisse. Et nous quittons l’appartement pour la cave.
La cave.
Elle est magnifique.
Elle se trouve au fond d’un dédale de caves. Il y a un vieux tapis rouge au sol et des attaches partout sur les murs, des chaînes suspendues, des entraves rangées. En arrivant, Maîtresse regarde le sol. Alors que j’étais debout, je me précipite à genoux. J’ai compris l’ordre mais m’en veux de n’être pas encore bien dressé. Un esclave doit, comme une réaction pavlovienne, savoir que sa place est au sol aussitôt qu’il est face à sa propriétaire.
Je me déshabille. Divine maîtresse me veut à quatre pattes, le cul toujours bien offert. Entre chaque cheville, une barre d’écartement ; Entre chaque poignet, une autre. Maîtresse joue avec la chaîne des pinces, caresse mon cul ou le Rosebud est offert dans un écartement immense, enfin, elle glisse la laisse entre mes dents.
-« Ne bouge plus. Plus un bruit. Tu n’existes plus. »
Et la porte se referme, le cadenas cliquète dans un bruit d’acier qui s’accouple. Et, comme un bruit de bottes qui s’envolent, le silence apparaît. J’apprécie encore, sous la lourde porte, un liseré de lumière. Puis, le minuteur électrique ayant atteint le terme du temps à écouler, tout s’éteint.
Je ne suis plus rien. Un corps sur quatre pattes qui subit les assauts du froid de ce mois de février, qui se compulse par le picotement toujours à fleur de peau du passage des orties sur mes testicules. Mon sexe ballant déglutit une quantité extraordinaire de liquide séminal qui s’accroche à mes cuisses et qui se détache pour se poser sur le tapis. J’entends un groupe électrogène d’un chantier au loin. Voilà tout. Et je ne bougerais pas d’un pouce. Parfois, je me déhanche pour ressentir le Rosebud qui me fait tant de bien. Je ne pense qu’à ma Maîtresse, ne rêve que d’elle. Parfois, je retourne dans mon enfance pour comprendre pourquoi je suis ce soumis que l’on jette aux oubliettes et qui aime tant cela. Les secondes s’égrainent dans ce silence de prison. Une petite lucarne donne une luminosité qui n’est pas de la lumière mais plutôt de la grisaille. Mon sexe parfois me rappelle les orties, mes tétons acceptent de bonne grâce l’acier. Mes paumes et mes genoux ressentent les tassements du sol à l’endroit précis ou ils sont au contact. Combien de paumes et combien de genoux de combien de soumis ont été posés à ce même endroit ?
J’aimerais dormir ici, dans ce havre de paix. J’aimerais vivre ici pour quitter ce monde, pour être pleinement l’esclave que j’ai toujours été. Ma nudité à la position insolente est en harmonie avec mon être profond.
Merci Maîtresse.
La lumière jaillit dans le liseret, avec des bruits de bottes sur le sol.
C’est elle.
Le cadenas se décoince. J’admire une nouvelle fois les bottes de ma Maîtresse. Je n’ai pas bougé. Je suis fier.
Alors, le fouet claque sur mes fesses et le dos. C’est une pluie de cuir qui ne cesse plus et c’est une récompense à mes yeux. Je n’ai pas bougé et j’en suis fier. Alors, pendant que je rougis, j’embrasse avec délicatesse les bottes de ma Maîtresse. Je les baise avec tout la dévotion qui est dû à son rang. Comme un millier de merci, je ne cesse de caresser de mes lèvres, le daim de ses sublimes bottes.
Puis, Maîtresse s’amuse avec ma bite toute baveuse.
-« Tiens encore la position. »
Et la porte se referme tout comme le cadenas. Les pas s’envolent, le minuteur fait son travail de minuteur. La laisse, à nouveau entre mes dents, je ne bouge plus. Le froid glisse sur moi comme un vêtement de nuit. J’aime que mon cul soit ouvert ainsi. Combien de temps encore ? Peu importe…Maîtresse est chez elle. Elle téléphone, qui sait, à une amie. Elle répond peut être à un soumis. Elle vit sa vie de femme dominatrice pendant que l’un de ses soumis attend patiemment dans la position exigée.
La lumière jaillit, les bottes claquent, le cadenas cliquète. Divine Maîtresse enlève mes entraves et m’ordonne de me redresser. J’ai un mal fou à changer de position mais je ne souffre pas. Debout, elle attache mes poignets à une chaîne suspendue , ordonne que j’écarte les pieds et me fait engloutir la laisse en deux fois entre mes dents, pour que la laisse ne gène pas à la totale exhibition de mon corps offert.
-« Encore un peu. »
Les bottes s’envolent, la lumière s’évanouit.
C’est bon. Merveilleusement bon. Face à la porte, ma nudité écartelée et suspendue, mon sexe exhibé pour la prochaine ouverture de porte, j’entre en transe. J’entre en moi. Je ne suis plus rien qu’un jambon sans forme au crochet du fond de l’oubli. Je ne suis plus rien qu’une chose sans âme, qu’un corps sans ego, ni considération.
A votre retour, j’aimerais que vous me fouettiez toutes mes parties exhibées, que vous me broyez le sexe, que vous me crachiez dessus, que vous me griffiez en m’insultant…et même que vous me laissiez pourrir ici en m’oubliant…
Maîtresse ouvre une nouvelle fois la porte. Je suis fier de m’exhiber et arc-boute mes hanches pour offrir mon coté salope à la vision de Maîtresse. Puis elle me pincera les seins longuement me faisant onduler de douleur et de plaisir pour me libérer ensuite.
Je saurais plus tard que je suis resté une heure quarante. Ce fut pour moi une éternité. Mais ce n’était qu’une heure quarante….J’aimerais rester toute une journée et une nuit pour atteindre l’immortalité.
De retour dans la salle de bain, j’attends Maîtresse dans une position de dévotion. Elle me vient transformer. Elle porte des escarpins magnifiques et une longue robe noire. Elle est si belle. J’ose la regarder de pied en cap. Elle ne remarque pas mon regard dressé vers elle. Tant mieux, elle m’aurait giflé. Qu’elle est merveilleusement belle dans cette robe feutrée…
Je la suis à nouveau à quatre pattes. Cette fois-ci, c’est elle qui s’allonge sur la table molletonnée. Elle veut prendre du bon temps par un massage des pieds. A genoux, je m’exécute. Maîtresse, avec douceur, m’apprend à retirer la corne de ses talons par le biais d’une petite brosse. Puis j’entame le massage. J’espère que Maîtresse va se reposer, va se détendre. Alors, je m’y efforce avec vigueur et tendresse. Mais le téléphone de Maîtresse ne cesse de sonner. Combien de SMS de soumis reçoit elle ? Je les hais. Laissez la tranquille un quart d’heure le temps du massage. Je suis, moi, à ses pieds. C’est moi le veinard aujourd’hui et pas vous. C’est moi qui suis à genoux et qui admire les courbes parfaites de notre Maîtresse adorée. Je la vois qui ferme les yeux, qui s’assoupit peut être. Et je continue à œuvrer avec une application de chaque instant pour que celle que j’adore soit, un instant comme en apesanteur…
Merci Maîtresse.
Merci pour tout ce bonheur.
J’en bave d’ailleurs. Et Maîtresse hurle en remarquant ce filet de bave qui s’étire entre le bout de mon sexe et ma cuisse.
-« Avale tout de suite ! »
Je m’empresse de l’avaler avec gloutonnerie.
-« File dans la salle de bain, retire ton Rosebud, il est temps que je baise ma chienne en chaleur. »
Le temps est à l’anus maintenant. Je retire mon Rosebud dans la salle de bain et à quatre pattes sur la table, Maîtresse m’ausculte de ses doigts et pénètre dans ce cul qui fut tant trituré ces derniers temps par un Rosebud qui n’est pas rubis. Les doigts glissent, l’anus s’ouvre, se délecte de cet interdit, de ce symbole de pénétration. Maîtresse me baise de ses doigts avec un plaisir non feint. Cet anus est à elle. Il n’y a qu’elle qui l’introduit ainsi.
Puis, Maîtresse s’amusera longuement sur mes tétons, broie mon sexe avec toute la fièvre de la dominatrice qui possède ….
Et enfin, elle s’assoira dans son fauteuil pour me voir me branler devant elle. Sa pute est ainsi offerte, exhibe sa jouissance. Sa chienne en chaleur astique sa queue pour que le foutre s’épande dans la paume de sa main. Son soumis n’est plus alors qu’une salope, une putain vérolée qui veut jouir. Les yeux de sa chose, toujours interdit d’aller admirer au dessus du genou de sa Maîtresse, sublime les chevilles et les escarpins de sa propriétaire.
-« Dépêche toi, jute vite sale chienne en chaleur, je n’ai pas que ça à faire. »
-« Pardon Maîtresse. »
Et le foutre jaillit abondamment sur ma paume. La jouissance est forte et je suis étonné par la quantité.
-« Qu’est ce que tu attends, avale !! »
Sans réfléchir, j’avale mon sperme aussitôt. Je me surprends à aimer le goût. C’est la première fois. Je me surprends surtout à lécher avec méthode toutes traces de ce sperme chaud sur ma main et entre mes doigts.
-« Alors, le goût te plait ? »
-« Je ne sais pas, Maîtresse, c’est nouveau pour moi. »
Ce n’est pas vrai, j’ai aimé tout de suite la texture et la chaleur de ce sucre naturel…
Et puis nous avons parlé longuement ensemble. Moi, nu et à ses pieds et elle, assise et sublime. Une discussion belle et franche où ma propriétaire s’est livrée un peu et où je me suis livré beaucoup. Merveilleux moments que cette fin de séance, merveilleux instants que cette conversation merveilleuse…
Mais Maîtresse reste Maîtresse. Et ce n’est pas parce que, parfois, nous aimons à converser sur d’autres sujets, que je n’en demeure pas moins son esclave. Ainsi, aujourd’hui, par exemple, mon mail journalier a déplu à ma propriétaire. C’est pourquoi, elle exige que je dorme à même le sol ce soir comme le chien que je suis, pour punition, et pour me faire réfléchir sur ma condition de moins que rien à ses yeux. Merci Maîtresse d’être aussi exigeante et de me dresser avec tant de sévérité. Je vous présente encore mille excuses pour ce mail désagréable et je ne vous remercierais jamais assez pour votre patience et le temps passé à vous occuper d’une petite chienne telle que moi.
Ah, j’y pense. Pour la pierre de mon Rosebud….Ce n’est pas un Rubis mais du Zircon.
Soumisement votre
Votre chose